Dans un monde où l’image de marque, la crédibilité et la transparence sont devenues des piliers essentiels, commettre une erreur dans une publication, un document officiel ou un article peut sembler catastrophique. Pourtant, l’erratum, souvent perçu comme un simple correctif embarrassé, peut se transformer en véritable levier de confiance, de pédagogie et même de différenciation.
Dans cet article, vous allez découvrir pourquoi et comment un erratum peut devenir une opportunité, au lieu d’être vécu comme un aveu de faiblesse. Vous comprendrez aussi quand le publier, comment le formuler et dans quel esprit l’aborder, que vous soyez journaliste, éditeur, professionnel du marketing ou auteur.
L’intention de recherche derrière “erratum”
Si vous êtes arrivé ici en cherchant le mot “erratum”, vous avez probablement voulu comprendre ce que c’est, comment le rédiger ou dans quel contexte l’utiliser. Peut-être avez-vous commis une erreur dans une communication déjà publiée, ou devez-vous corriger un article, un e-mail marketing ou même un rapport officiel.
L’article répond donc à plusieurs de vos interrogations :
- Quelle est la bonne manière de rédiger un erratum ?
- Comment ne pas nuire à sa crédibilité en le publiant ?
- Peut-on transformer une erreur en moment de communication positive ?
- Quels exemples concrets montrent que l’erratum peut être stratégique ?
L’erreur : inévitable, mais gérable
Aucune organisation, aussi rigoureuse soit-elle, n’est à l’abri d’un oubli, d’une coquille, ou d’une erreur de données. L’essentiel ne réside pas tant dans l’évitement total de l’erreur, mais dans la manière de la corriger.
Un erratum bien rédigé témoigne de plusieurs qualités :
- Un sens des responsabilités
- Une volonté de transparence
- Un respect du public ou des lecteurs
- Une capacité à rectifier sans détour
Et c’est précisément là que réside l’opportunité : montrer que vous êtes digne de confiance.
Quand publier un erratum ?
Un erratum ne s’improvise pas. Il répond à trois conditions principales :
- L’erreur a un impact réel : sur la compréhension, la fiabilité ou la réputation.
- Elle a été identifiée (en interne ou par des tiers).
- Elle peut être rectifiée publiquement sans causer de dommages supplémentaires.
Dans certains cas, un erratum peut même anticiper une crise de communication. Par exemple, en reconnaissant une erreur de prix dans un e-mail marketing ou en corrigeant une donnée inexacte dans un rapport diffusé sur les réseaux.
Comment rédiger un erratum efficace ?
Voici quelques principes essentiels pour ne pas tomber dans l’erratum maladroit ou maladroitement formulé :
- Soyez clair et concis : indiquez l’erreur précisément, et ce qui remplace ou corrige l’information erronée.
- Adoptez un ton neutre et professionnel : ni trop distant, ni excessivement dramatique.
- Situez le contexte : pour éviter les confusions ou les interprétations négatives.
- Diffusez-le au bon endroit : là où l’erreur a été vue (site, e-mail, presse, réseaux).
Exemple :
Erratum : Dans notre article publié le 10 avril 2025, nous avons indiqué que 65 % des Français utilisent les transports en commun quotidiennement. La donnée exacte est 45 %. Nous vous prions de nous excuser pour cette erreur.
Transformer l’erratum en acte de communication
Au-delà de la correction, le geste d’énoncer un erratum est un signal fort. Il montre que vous n’essayez pas de dissimuler une erreur, mais que vous vous engagez à l’exactitude et au respect de vos interlocuteurs.
Certains en font même un moment de communication positive :
- En expliquant les coulisses de l’erreur (transparence des processus)
- En engageant le dialogue avec leur communauté
- En rappelant leur mission de rigueur et de vérité
Dans le milieu scientifique, un erratum publié dans une revue montre que l’auteur continue à suivre l’évolution de ses travaux et prend soin de la rigueur intellectuelle. Dans le journalisme, cela peut être vu comme un signe d’honnêteté éditoriale. Dans le commerce, c’est l’occasion de renforcer la relation client.
Une opportunité, mais pas une habitude
Attention toutefois : un erratum n’est pas une excuse à la négligence. Il est précieux justement parce qu’il reste exceptionnel. Trop fréquents, les errata risquent de saper la crédibilité au lieu de la renforcer. Ils doivent donc s’inscrire dans un cadre d’amélioration continue, et non de réparation systématique.
Conclusion
Publier un erratum n’est pas une faiblesse. C’est une preuve de professionnalisme et d’intégrité. Loin d’ébranler la confiance, il peut au contraire la solidifier si l’erreur est assumée, corrigée et communiquée avec intelligence.
Alors, la prochaine fois qu’une erreur se glisse dans votre communication, ne voyez pas l’erratum comme un aveu d’échec, mais comme l’opportunité de montrer qui vous êtes vraiment.
