Alors que l’année file à toute vitesse, l’excitation des cinéphiles monte à mesure que s’approchent les sorties cinématographiques qui devraient marquer la fin de 2025. Entre science-fiction audacieuse, frissons d’épouvante et thrillers tendus, le programme s’annonce particulièrement riche. Certains projets, portés par des cinéastes réputés et des distributions prestigieuses, focalisent déjà l’attention.
Mickey 17 : le retour électrique de Bong Joon-ho
Bong Joon-ho, sacré aux Oscars pour Parasite, prépare son grand retour avec Mickey 17, dont la sortie est prévue le 5 mars 2025 en France. À vrai dire, rien qu’en lisant son nom au générique, l’intérêt s’allume instantanément dans les yeux des amateurs de cinéma. Mais le réalisateur n’est pas venu seul : il s’est entouré d’un casting haut de gamme réunissant Robert Pattinson, Mark Ruffalo et Toni Collette.
L’intrigue suit Mickey, un clone envoyé au casse-pipe sur des missions trop dangereuses pour quiconque voudrait préserver sa peau. À chaque décès, une nouvelle version de lui prend le relais, comme si la mort n’était qu’une parenthèse temporaire. Sous des airs de science-fiction un peu déjantée, le récit promet de questionner en profondeur l’identité, le sacrifice, et la mécanique infernale de la répétition. Fidèle à lui-même, Bong Joon-ho semble prêt à tordre la réalité pour mieux gratter les travers de la société.
Avatar
Le 17 décembre 2025, James Cameron présentera le nouveau volet de sa saga monumentale : Avatar : De Feu et de Cendres. Après avoir redéfini les standards techniques avec le précédent opus, le cinéaste s’aventure une fois encore sur Pandora, avec des enjeux qui s’annoncent plus sombres que jamais.
Bien sûr, comme à son habitude, Cameron garde précieusement les détails du scénario sous clé. Pourtant, le titre laisse deviner des bouleversements destructeurs et des drames de grande ampleur. Les spectateurs peuvent s’attendre à :
- Des effets spéciaux époustouflants
- Des créatures toujours plus étonnantes
- Des enjeux écologiques sous-jacents
- Des conflits familiaux et culturels déchirants
Sam Worthington et Zoe Saldana reprennent leurs rôles de Jake et Neytiri, confrontés à de nouvelles menaces qui mettront leur peuple à rude épreuve. Les attentes sont vertigineuses tant la franchise a su mêler le grand spectacle à une certaine dose d’émotion sincère.
No Other Choice
No Other Choice (titre original Eojjeolsugaeobsda) marque le retour très attendu de Park Chan-Wook, maître incontesté du suspense sud-coréen. Connu pour ses œuvres ciselées comme Oldboy ou Mademoiselle, le réalisateur affectionne ces récits où chaque décision entraîne des répercussions dramatiques et inattendues.
Le synopsis reste pour l’instant bien mystérieux. Pourtant, les amateurs du genre savent que Park Chan-Wook a ce talent rare pour rendre les silences lourds de tension et les regards plus bavards que des dialogues entiers. Les dilemmes moraux, omniprésents dans son cinéma, seront sans doute au cœur de ce nouveau récit.
Les passionnés de thrillers psychologiques guettent déjà sa sortie avec impatience, sachant pertinemment que l’expérience risque d’être aussi dérangeante que captivante.
28 ans plus tard : la terreur post-apocalyptique reprend vie
Prévu pour le 18 juin 2025 en France, 28 ans plus tard signe le grand retour de Danny Boyle à la saga qu’il a initiée. Après 28 jours plus tard et 28 semaines plus tard, ce nouvel épisode poursuit la descente aux enfers d’une humanité ravagée par un virus dévastateur.
Avec l’expérience accumulée et un contexte mondial encore marqué par les pandémies récentes, Boyle semble prêt à appuyer là où ça fait mal. Ce troisième volet s’annonce viscéral et sans concession :
- Des scènes d’action étouffantes
- Une bande-son oppressante
- Des personnages psychologiquement à bout
- Des infectés terrifiants, toujours prêts à surgir dans l’ombre
Beaucoup espèrent enfin des réponses aux nombreuses questions laissées en suspens par les précédents opus, tout en profitant d’une relecture actualisée du genre post-apocalyptique que Boyle maîtrise avec un savoir-faire glaçant.
Frankenstein : la version intime et gothique de Guillermo del Toro
En novembre 2025, Guillermo del Toro livrera sa version très attendue de Frankenstein, inspirée du roman culte de Mary Shelley. Le réalisateur mexicain, reconnu pour son affection envers les créatures et ses contes empreints de mélancolie (Le Labyrinthe de Pan, La Forme de l’eau), semble idéal pour revisiter ce mythe fondateur.
Loin d’un récit d’horreur basique, cette adaptation s’annonce comme une réflexion sur la solitude, la différence et la responsabilité du créateur face à sa création. Del Toro sait mieux que quiconque insuffler une âme à ses monstres, les rendant profondément humains et bouleversants.
L’esthétique s’annonce soigneusement travaillée, avec des ambiances gothiques hypnotiques et une poésie visuelle qui devrait marquer les esprits. Ceux qui aiment les histoires où l’ombre et la lumière s’entrelacent y trouveront de quoi s’émerveiller.
Une fin 2025 qui sent la grand-messe cinématographique
Si l’on jette un coup d’œil à cette sélection, difficile de ne pas ressentir un certain vertige. La science-fiction de Bong Joon-ho, la fresque grandiose de James Cameron, le suspense redoutable de Park Chan-Wook, la terreur post-apocalyptique de Danny Boyle et le conte gothique de Guillermo del Toro devraient remplir les salles obscures et les discussions passionnées.
Chaque film apportera sa propre dose d’émotions, de surprises et d’interrogations. En fin de compte, 2025 s’annonce comme une année où le cinéma s’apprête à faire battre les cœurs plus fort.
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